THE GREY ZONE : Film sur la catastrophe nucléaire de Fukushima

Minamisoma, 20 KMS de la centrale de Fukushima. Depuis 1000 ans, la ville célèbre le festival samouraï du NOMAOI, rappelant ainsi son long passé. Mais la ville est contaminée. Les 4 réacteurs de la centrale menacent encore la ville. Les gens se demandent donc s’il faut rester ou partir. Le film suit 3 familles. L’une donne foi aux directives rassurantes du gouvernement. L’autre a décidé de déménager à Okaido. La troisième cherche à comprendre la situation.

Je me suis rendu à Minamisoma en Octobre. J’y ai rencontré et écouté les gens. J’y suis retourné en mars. J’ai pu entrer dans la zone et me rendre compte de la situation. Je me sens profondément connecté à mes nouveaux amis japonais et je m’inquiète du fait que la plupart des gens s’imaginent que le problème est réglé alors qu’il ne fait que commencer. Les médias considèrent que le sujet de Fukushima n’est plus d’actualité. Aussi, suis-je obligé de compter sur la conscience et l’investissement personnel des citoyens.

Ce printemps, je suis allé dans la zone. J’ai visité des laboratoires qui aident les gens. Mais je dois y retourner une fois encore pour filmer le festival Nomaoi qui a lieu en Juillet. Sans cela, je ne peux achever mon film.

Pour cela je dois acheter un billet d’avion et payer un traducteur sur place ainsi que mes transports et logement. La somme de 25000 euros financera  ces frais et me permettra de payer les traductions. J’espère pouvoir enfin me payer aussi…

Je me sui sengagé depusi 6 ans dans la lutte qui consiste à informer sur les dangers et les conséquences de l’atome afin qu’un accident ne se produise chez nous.

Sans votre contribution, mon projet ne peux se finir. Or les TV arrêtent de subventionner des films sur le sujet, car, disent-elles, le sujet n’intéresse plus personne. Cela dit, pour avoir étudié tchenrobyl 25 ans après, je sais que Fukushima ne fait que commencer.

RAS est un docu sur les travailleurs du nucléaire (2008). Voici des extraits: http://www.dailymotion.com/video/x9owq5_r-a-s-nuclaire-de-alain-de-halleux_shortfilms

CHERNOBYL 4EVER est un docu sur tchenrobyl 25 ans après. Voici la bande annonce: http://videos.arte.tv/fr/videos/bande_annonce_d…

ANTOINE CITOYEN est une série de 21 épisodes comiques: www.antoinecitoyen.eu

RECITS DE FUKUSHIMA est une série de 8 épisodes de 8′ sur le site d’ARTE: http://fukushima.arte.tv et en Belgique sur www.rtbf.be/fukushima

MON BLOG  http://message.in.a.bottle.over-blog.com/#

CARNETS DE VOYAGE (OCTOBRE) http://message.in.a.bottle.over-blog.com/article-carnet-de-voyage-87627327.html

 

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Réunion modification du PLU à St Vulbas par rapportau projet ICEDA

Article de presse paru dans le Progrès le 10 juin 2012.

Réunion PLI St vulbas_SDNBugey_20120610 Le Progres

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Nucléaire à Saint-Vulbas : miracle ou mirage ?

C’est l’histoire d’un petit bourg de l’Ain qui s’est brusquement transformé en paradis fiscal il y a quarante ans. Ce lieu s’appelle Saint-Vulbas. Sa potion ? La centrale nucléaire du Bugey, revenue au cœur de l’actualité fin 2011, lorsque Le Monde a écrit que l’alternance en 2012 pourrait conduire à sa fermeture. Enquête sur une commune gavée à l’atome, qui a façonné sa région grâce au nucléaire, et qui peut craindre de perdre un jour sa poule aux œufs d’or.

Lieu dit de MarcilleuxC’est une petite commune française parmi 36 000 autres. Comme chaque village de l’Ain, Saint-Vulbas a son clocher, sa mairie et son école. Parmi les quelque 900 âmes (les « villibadois ») qui peuplent les lieux, les plus anciens rappellent (pour l’anecdote) qu’en 1504, un prince du Piémont a bu l’eau glacée de la source du bourg avant de passer de vie à trépas.

Une ferveur particulière domine ce « village fleuri 4 étoiles ». En témoigne le site Internet du club de sport-boules :

« Imaginez un (endroit) à la quiétude déconcertante, enchâssé dans un écrin de verdure et qui, l’été se drape d’une profusion des multicolores odorantes et variées. Prenez-vous alors à rêver et parcourez Saint-Vulbas ».

La description est fidèle, à un détail près. Il faut ajouter qu’ici, l’arrière-plan détonne : juste derrière les maisons du lieu-dit de Marcilleux s’élèvent quatre cheminées de refroidissement de plus de 120 mètres, estampillées EDF, visibles à 40 kilomètres à la ronde jusqu’à l’esplanade de Fourvière, à Lyon.

Elles cachent 100 hectares d’installations dont quatre réacteurs nucléaires à eau pressurisée, qui produisent en moyenne 25 milliards de kWh par an. Soit 40% de la consommation d’électricité en Rhône-Alpes. Nous sommes dans l’une de ces nombreuses communes nucléaires à la française, en plein cœur de Rhône-Alpes.

« Des gens paisibles »

A Saint-Vulbas, l’industrie atomique induit la présence de pastilles d’iodes chez les particuliers. Ils les renouvellent en pharmacie sur demande de la préfecture. Aux endroits clé du village, des affiches indiquent la marche à suivre en cas de force majeure.

Cependant, les villibadois n’échangeraient pas nécessairement leur place de bon cœur. Ils sont bien ici. Depuis 2006, ils vivent sous vidéosurveillance (c’est la nouvelle mode en rase campagne). Et les bâtiments municipaux rappellent par ailleurs, à l’aide d’affiches placardées à l’entrée, que « la République se vit à visage découvert ». Autrement dit, les burqa ne sont pas les bienvenues.

Une commerçante relate :

« On aime les gens paisibles ici. Le maire veille, il ne veut pas qu’une population turbulente s’installe comme c’est arrivé dans certaines villes iséroises. »

Décryptage : pas de logements sociaux à l’horizon (mais tout de même une régie communale qui propose des bas loyers).

« Nous souhaitons garder notre destin en main et notre identité rurale », confie le maire, Marcel Jacquin, qui regrette que la nouvelle génération de propriétaires terriens cèdent des parcelles. Saint-Vulbas attend plus de 30% de nouveaux habitants dans les années à venir.

D’où vient l’attrait des promoteurs et des ménages ? Un indice : ici les habitants ne paient presque pas d’impôts communaux (taxe foncière, taxe d’habitation). Les villibadois bénéficient par ailleurs d’équipements impressionnants, comme le gigantesque centre nautique « Ain’Pulse » (aperçu des multiples activités qui y sont proposées).

La centrale du Bugey
La centrale du Bugey. Crédit photo : Igor Gauquelin

Des dizaines de millions d’euros

Tous les équipements de la municipalité détonnent. Autre exemple : le centre international de rencontre (33 694 m2), qui abrite l’un des plus beaux boulodromes d’Europe, où se jouent des tournois mondiaux de sport-boules.

« De l’extérieur, on peut voir nos équipements comme de la mégalomanie, mais toute la région en profite sur un rayon de 30 km », justifie Marcel Jacquin.

Heureusement, pourrait-on dire. Car la région Rhône-Alpes (et notamment les 1,3 millions d’habitants du Grand Lyon) sont en première ligne en cas d’accident nucléaire.

La manne financière de Saint-Vulbas provient en effet directement et indirectement de la centrale du Bugey, ce vieux compagnon de route. En 2010, elle a encore rapporté 49,5 millions d’euros aux entreprises locales et régionales. De son côté, la mairie a touché 2,8 millions d’euros en foncier. Sans compter les redevances fourre-tout recensées depuis le remplacement la taxe pro : 62,4 millions d’euros la même année, dont les collectivités se sont réparties plus d’un tiers selon Le Progrès.

Foncier mis à part, Saint-Vulbas partage les recettes avec son entourage, contrairement à d’autres villes nucléaires comme Saint-Paul-Trois-Châteaux dans la Drôme (lien payant). Elle le fait via la communauté de communes de la Plaine de l’Ain, qui redistribue équitablement (taxe professionnelle unique). Conséquence : toutes les communes alentours dépendent de la centrale (75% du budget intercommunal).

A cela s’ajoute une vieille astuce : en proposant le taux de taxe pro unique le plus faible du département de l’Ain (8,34% en 2009, les retombées du Bugey compensant largement le manque à gagner), cette structure s’est peu à peu dotée d’un fort tissu d’entreprises. Mais sans comparaison possible avec Saint-Vulbas, qui a utilisé ce levier dans le passé pour créer un parc industriel démesuré sur ses terres : 900 hectares de superficie totale, plus de 120 entreprises. Dans ce village, il y a plus de travailleurs que d’habitants.

Parc industriel de Saint-Vulbas
Parc industriel de Saint-Vulbas. Crédit photo : Igor Gauquelin

« Le PS, c’est quoi au juste ? »

En additionnant la centrale et le parc industriel, le constat est sans appel : plus de 90% des recettes de la communauté de communes (60 000 habitants, dont ceux du site historique de Pérouges), émanent des activités d’un nain démographique, bourré aux as grâce au foncier, n’ayant aucun mal à faire fonctionner des investissements hors normes.

A la base de l’édifice : une activité dont les dangers ne sont plus à démontrer, et dont il faudra bien, un jour, revoir la démesure toute française (58 réacteurs, 75% de la production d’électricité nationale, record mondial absolu). Est-ce bien raisonnable ?

« Comment voulez-vous que l’on rééquilibre nos recettes par les temps qui courent ? », répond avec sincérité M. Jacquin.

L’équation est rude, les emplois se comptent en milliers. Mais qu’adviendrait-il si la centrale devait fermer coûte que coûte ? Après Fukushima, une nouvelle ère s’est ouverte. Pour l’élection présidentielle de 2012, la gauche propose (du moins, pour l’instant) de démanteler les 24 réacteurs les plus « vulnérables » du parc nucléaire français à l’horizon 2025 (voir l’accord PS-EELV, sur lequel François Hollande reste flou, ici en pdf).

Or les réacteurs du Bugey tournent depuis 1979 et 1980. Le complexe lui-même date des années 1960. Selon Le Monde, le site est clairement « sur la sellette ». Les anti-nucléaires sont convaincus de sa dangerosité. Même à 120 kilomètres de là, les voisins Suisses s’inquiètent régulièrement des incidents notables survenus au Bugey (voir la liste exhaustive sur le site de l’ASN).

Qu’importe tout cela. Les élus de la Plaine de l’Ain ne désarment pas : « on peut avoir 200 000 kilomètres au compteur de son véhicule sans que la sécurité soit en jeu », dit Marcel Jacquin. Son homologue UMP de Meximieu, Christian Bussy, va jusqu’à constater dans Le Progrès qu’à « l’heure où les voitures vont rouler grâce à l’électricité, fermer la centrale serait imbécile ». CQFD.

Sur place, personne ne croit franchement à la fin du miracle nucléaire. M. Hollande veut fermer la centrale ? « Encore faudrait-il qu’il soit élu », raille un passant, peu emballé par le charisme du candidat socialiste. De son côté, une cadre EDF croisée en ville affiche la couleur :

« De quoi devrions-nous nous inquiéter exactement ? Du PS ? Mais le PS, c’est quoi au juste ? »

« La population devra s’habituer à payer des impôts »

A l’heure actuelle, la Commission locale d’information (CLI) disserte sur un rapport interne, établissant que le Bugey est capable de tourner encore 20 ans, si toutefois des efforts sont consentis.

Pourquoi ne pas candidater pour un nouveau réacteur, s’interroge-t-on. Après tout, le Bugey n’en est plus à son premier, de type « UNGG » (en cours de démantèlement). Saint-Vulbas pourrait même accueillir une zone d’entreposage, prolongeant (à minima) son idylle foncière pour une cinquantaine d’année
(voir notre article).

« Les habitants ont pris l’habitude d’un certain confort, relate un militant PS du canton. Et puis, EDF est partout, y compris dans les équipes municipales des communes. Ils veulent rester, c’est humain. Mais à Saint-Vulbas, le maire est quelqu’un de très prudent : il sait que ça ne durera pas éternellement. Un jour, la population devra s’habituer à payer des impôts locaux, voilà tout. »

En attendant, la commune fait sa vie, comme coupée du temps. Au programme : agrandissement de la maison de retraite communale et attribution de la maîtrise d’ouvrage pour la future caserne des gendarmes. Le bourg n’attend pas le « nouveau rêve français » de François Hollande. Elle a déjà le sien. L’avenir dira si ce n’était qu’un mirage, ou un vrai miracle.


Source : http://www.rue89lyon.fr/2012/01/02/nucleaire-saint-vulbas-miracle-ou-mirage/

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ICEDA – Documents de référence

Retrouvez ici les documents de référence sur le projet ICEDA

ICEDA – Rapport commissaire enquêteur

ICEDA – Obtention decret autorisation

Enquête public_Voix de l'ain

Compte-rendu_CLI_CNPE_Bugey_23-03-12

Compte-rendu appel Roozen

Dossier ICEDA – Marché de conception / réalisation dans le nucléaire pour Razel


La justice stoppe tout ! 

Annulation du permis de construire. La nouvelle est tombée comme un couperet la semaine dernière au sein du CNPE du Bugey, obligeant à l’arrêt immédiat des travaux de construction du site de stockage des déchets nucléaires. À l’origine : un simple recours effectué devant le tribunal administratif par un horticulteur voisin de la structure.

"Pourvu que ça tienne !”, voici les premiers mots prononcés par un membre du collectif “Stop Bugey”, à l’énoncé du verdict. Presque 2 ans jour pour jour après les premiers coups de pelles sur le chantier Iceda (Installation de conditionnement et d’entreposage des déchets activés), voilà EDF contraint de stopper sur le champ tous ses travaux, suite à une décision du tribunal administratif de Lyon qui vient d’annuler le permis de construire.
À l’origine, une plainte déposée le 21 avril 2010, par un horticulteur voisin, qui utilise depuis des années la vapeur d’eau tiède issue des activités de la centrale pour tempérer ses serres. Ce dernier, gérant de la Société des serres à St-Vulbas, s’était opposé à la construction du site, jugeant qu’il était de nature à porter préjudice à son activité. Contre toute attente, alors que beaucoup ne croyaient pas beaucoup en cet affrontement du pot de fer contre le pot de terre, le tribunal a ordonné la suspension des travaux, au motif principal que le Plan Local d’Urbanisme de St-Vulbas n’est pas respecté.

En effet, le tribunal a estimé que l’activité d’entreposage des déchets n’était pas celle initialement prévue par le PLU de St-Vulbas, qui se limitait à accorder l’autorisation d’exploitation d’une centrale nucléaire sur son territoire. En outre, le Plan Local d’Urbanisme de St-Vulbas mentionne clairement que “sont interdites les occupations et utilisations du sol non liées et nécessaires à l'activité de la centrale nucléaire”. L'installation de conditionnement et d'entreposage de déchets activés (ICEDA), choisie comme site pilote pour le démantèlement des réacteurs nucléaires de 1ère génération, ayant vocation à accueillir les déchets radioactifs issus de la déconstruction du réacteur de Bugey 1, mais aussi de ceux issus d'autres centrales nucléaires françaises, est donc jugée par le tribunal administratif comme une infraction claire au PLU en vigueur dans la commune.

Ce jugement prend donc le plein contre-pied du permis de construire d’Iceda accordé le 22 février 2010 par le préfet de l’Ain, validé 2 mois plus tard par le premier ministre François Fillon.
EDF s’est immédiatement plié à cette décision du tribunal administratif en interrompant le chantier, sans vouloir la commenter particulièrement mais en précisant tout de même étudier d’ores et déjà “la manière de régulariser le dossier administratif pour reprendre les travaux dans les meilleurs délais, en analysant l’impact de la décision sur le planning de construction d’Iceda, et sa date de mise en service, qui était prévue début 2014”.

Environ 120 personnes qui travaillaient sur le chantier ont donc dû stopper leur activité, et nul à ce jour n’est en mesure de fixer une nouvelle échéance, qui passera très probablement désormais par une modification du PLU de St-Vulbas, au bon vouloir de ses élus. À ce sujet, le maire Marcel Jacquin affiche pour l’instant une certaine réserve, estimant que de toute façon, il va falloir en débattre : “Nous allons bien entendu en discuter en réunion du Conseil municipal, en tenant compte des objections de chacun. Nous ne nous sommes jamais prononcés contre le site, mais contre le fait d’accueillir des déchets d’autres centrales que celle du Bugey. Mais il faut savoir qu’une révision du PLU, si révision il devait y avoir, c’est environ 8 mois. Maintenant est-ce que la décision nous appartient réellement ? Je n’en suis pas sûr du tout. Je pense que l’État peut avoir le mot final pour un projet qualifié d’intérêt public…”

Iceda, future installation de conditionnement et d’entreposage de déchets, est un site d’environ 8000m2, à vocation de stockage provisoire. La structure est prévue pour accueillir les déchets radioactifs issus de la déconstruction des 9 réacteurs EDF en cours de démantèlement, ainsi que de certains déchets de même nature provenant des réacteurs en exploitation. Il s’agira de déchets moyennement radioactifs à vie longue (période radioactive supérieure à 30 ans) La mise en service était initialement prévue à à partir de fin 2013, début 2014. Les déchets stockés à St-Vulbas, sont ensuite destinés à être évacués vers un centre de stockage définitif de l’ANDRA, qui n’existe cependant toujours pas à ce jour…

Source : http://www.bugey-cotiere.fr/article.php?news=903&lien=1

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MOBILISATION GENERALE – REVISION PLU St Vulbas

Après l’audience en appel à la Cour administrative de Lyon entre EDF et la société Roozen, suite à l’annulation du permis de construire du centre de stockage de déchets nucléaires ICEDA qui se construisait sur le site nucléaire de Bugey à Saint Vulbas, EDF attaque sur un autre front : faire modifier le PLU de la commune de Saint Vulbas (pour pouvoir rapidement poser un nouveau permis de construire et reprendre les travaux de construction).

C’est une procédure qui est lancée puisqu’une enquête publique s’ouvre du 18 juin au 20 juillet 2012, pour le projet de révision simplifiée n°2 du PLU de Saint Vulbas (avis ci-joint) nécessaire à l’évolution des installations et la réalisation de nouvelles constructions en lien avec la production d’énergie, à l’intérieur de la zone UX de la commune de Saint Vulbas.

Il faut donc se mobiliser et si possible être nombreuses et nombreux à la réunion d’information prévue ce vendredi 8 juin à 18h30 à St Vulbas au Centre International de Rencontres, salle bleue.

Si la modification du PLU n’est pas acceptée, grâce à la forte mobilisation que nous pourrons créer, le projet ICEDA ne pourra pas être achevé et il n’y aura pas des déchets nucléaires de toute la France stockés pendant 50 ans et plus à Saint Vulbas.


Article Le Dauphiné 14/02/2012

Il s’appelle Iceda pour “Installation de Conditionnement et d’Entreposage des Déchets Activés” et sa construction est déjà bien avancée sur le site de la centrale du Bugey. Même si, pour l’heure, le chantier est à l’arrêt à la suite d’une décision du tribunal administratif de Lyon : saisie par un horticulteur riverain du site nucléaire, la juridiction a annulé le permis de construire d’Iceda.

Mais pour les associations locales opposées à ce projet (dont fait partie l’AHDE, Association hiéroise de la défense de l’environnement), il ne s’agit que d’un répit. La réunion publique qu’elles organisaient mardi soir avait pour but d’informer les habitants riverains du site EDF sur ce qu’est Iceda et sur les raisons qui fondent leurs inquiétudes. Pour en parler, Roland Desbordes, président de la Criirad, la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité, association indépendante des pouvoirs publics et d’EDF, initiée après la catastrophe de Tchernobyl.

Iceda, c’est quoi ?

Cette installation doit accueillir, d’ici fin 2013-début 2014, une partie des déchets issus des neuf réacteurs EDF (dont Bugey 1) en cours de déconstruction. Ces déchets ont ensuite vocation à être évacués vers le centre de stockage définitif de l’Andra (Agence nationale pour la Gestion des Déchets Radioactifs) qui, selon la loi, doit être ouvert à l’horizon 2025.

Pourquoi s’y opposer

o Les rejets radioactifs. Pour Roland Desbordes, les seuils autorisés en France datent de plus de trente ans et fixent des limites de rejets très élevées. Pour la Criirad, les arrêtés ministériels ressemblent plus à « des permis de polluer qu’à des limites réglementaires ». Or, le site d’Iceda, selon l’association, engendrera forcément des rejets supplémentaires. o Le transport de matières dangereuses pour amener les déchets à Iceda puis pour les faire repartir. o La proximité du Rhône avec le Bugey, qui implique des risques d’inondation, notamment si un barrage hydroélectrique en amont venait à se rompre (en cas de séisme). o La crainte que le stockage temporaire se prolonge, puisque pour l’heure, il n’existe pas de site de stockage définitif pour ce type de déchets. o Les risques liés à la déconstruction d’une installation nucléaire. o Le coût d’une telle installation et de la prise en charge, sur de très longues durées, des déchets nucléaires.

Les actions engagées

Sept associations ont engagé un recours commun pour s’opposer au projet Iceda devant le Conseil d’État, afin d’obtenir l’annulation du décret autorisant EDF à créer cette installation à Saint-Vulbas.

En outre, la Criirad demande que des études approfondies soient effectuées et publiées sur les différentes options en matière de démantèlement des installations nucléaires en France.

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7ème action SDN Bugey rond point Ambérieu 2-06-2012

Ce samedi 2 juin, quelques militants de SDN Bugey ont de nouveau occupé le rond-point vers le centre commercial Intermarché à Ambérieu en Bugey. Effectif réduit, mais de nouveaux panneaux (merci Jean Pierre Collet) et vraiment beaucoup de voitures ce samedi matin. Ci-jointes quelques photos.

Le prochain rond-point probablement le samedi 7 juillet (il va y avoir des départs en vacances) et si on peut être nombreux(ses) l’idée serait d’ajouter un petit stand d’information et collation.

Les photos

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ACTION ROND POINT AMBERIEU EN BUGEY 28 avril 2012 – Reportage TV Bresse

ACTION ROND POINT AMBERIEU EN BUGEY >> 28 avril 2012

Sortir Du Nucléaire Bugey par bressetv

Rencontre avec le collectif Sortir du nucléaire bugey (SDN Bugey) à l’occasion des 26 ans de l’accident de tchernobyl, en hommage aux « liquidateurs ». Ce collectif mène une action tout les 11 de chaque mois. Cette date correspond à celle de la catastrophe de Fukushima.

 


Sortir Du Nucléaire Bugey par bressetv

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Et si la centrale du Bugey se retrouvait sous les eaux ?

Alors que Greenpeace vient de démontrer que la centrale nucléaire du Bugey est vulnérable par les airs, Sortir du nucléaire 73 révèle qu’un scénario à la Fukushima y serait possible en cas de rupture de barrage.

Ce mercredi 2 mai, un militant de Greenpeace survolait la zone aérienne interdite située au dessus de la centrale nucléaire du Bugey avec un parapente à moteur muni d’une voile à l’effigie de l’ONG écologiste. L’objectif ? Démontrer que les sites nucléaires français sont toujours vulnérables en cas d’agression externe, notamment de type chute d’avion. Selon le directeur de la dite centrale, Greenpeace aurait au contraire démontré que le dispositif de protection serait efficace. En juin 2006, Greenpeace survolait déjà la centrale nucléaire de Flamanville afin de rendre compte des insuffisances du système de sécurité prévu par EDF. Trois ans plutôt, le Réseau sortir du nucléaire publiait un document confidentiel défense d’EDF révélant qu’un EPR ne résisterait pas au crash d’un avion en ligne. De son côté, Sortir du nucléaire 73 révèle aujourd’hui dans nos colonnes qu’un scénario à la Fukushima serait possible à la centrale nucléaire du Bugey en cas de rupture de barrage.

« En cas de rupture de barrage, la centrale serait inondée »

Le site du nucléaire du Bugey se situe à quelques kilomètres du confluent de l’Ain et du Rhône, tout deux fortement aménagés au cours du XXe siècle pour en limiter les risques d’inondations. Ainsi, on retrouve en amont de la centrale huit barrages hydroélectriques sur le Rhône, cinq sur le Fier – affluent du Rhône – et cinq sur l’Ain, la plupart ayant plus de cinquante ans. « En cas de rupture de ces barrages, la centrale du Bugey serait inondée », nous certifie Elisabeth Brenière, ingénieure consultante et porte-parole de Sortir du nucléaire 73. Parmi ces barrages, celui de Vouglans, situé sur l’Ain, est la troisième retenue en France métropolitaine. Il mesure 110 m de haut et a une capacité de 605 millions de m3. Or lors d’un contrôle effectué en 2006, des faiblesses ont été relevées sur le barrage par EDF. « L’ouverture de la fissuration de pied peut se propager très à l’aval surtout si la voûte est large. C’est le cas actuellement à Vouglans et à Laouzas où des injections dans les joints par l’aval ont déjà été effectuées sans pouvoir juguler de manière définitive les fuites sous pression », dixit le rapport de contrôle.

En plus du risque lié au vieillissement de cet ouvrage mis en eau en 1968, Sortir du nucléaire 73 pointe également, citant une étude de l’école des Mines de Nancy, un risque de glissement de terrain précipitant une grande quantité de matériaux dans le lac et pouvant provoquer une catastrophe semblable à celle du barrage de Vajont en Italie en 1963 ; ainsi qu’une rupture du massif rocheux sur lequel s’appuie le barrage et une rupture provoquée par un séisme, dans cette zone classée en sismicité modérée. « S’il y a une rupture du barrage de Vouglans, les études ont évalué que la vague pourrait atteindre 13 m de haut sur l’Ain au point kilométrique 91, point le plus près de la centrale… qui serait alors sous environ cinq mètres de haut », prévient Elisabeth Brenière. EDF rétorque dans un courrier adressé aux anti-nucléaires que « le risque d’inondation a été pris en compte dès la conception de la centrale pour faire face à une crue milléniale du Rhône (…) Les dispositions prises par EDF, avec l’accord de l’administration, pour protéger le CNPE du Bugey du risque inondation sont adaptées et opérationnelles ». Ce à quoi la porte-parole de Sortir du nucléaire 73 répond : « La vague en provenance du barrage de Vouglans arriverait de l’Ain, et non du Rhône, c’est-à-dire du Nord et non du Sud-Est où est positionnée la digue. Aucune digue, ni aucune protection pour l’inondation n’existe du coté de l’Ain. ». Autrement dit, la digue construite entre la centrale et le Rhône ne serait d’aucune utilité puisqu’elle ne serait pas placée du bon côté.

« Les inondations contournent la centrale… »

Cette rupture du barrage de Vouglans est également évoquée dans le Document d’information sur les risques majeurs (DIRM) de la commune de Saint-Vulbas – « un risque extrêmement faible » – ainsi que dans le rapport d’EDF sur l’évaluation complémentaire de sûreté demandée suite à l’accident de Fukushima et mis en ligne par l’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN). Mais, constate Elisabeth Brenière à propos du dit document, « la cote atteinte par l’eau et la boue sur le site nucléaire n’a pas été correctement évaluée dans ce rapport. D’ailleurs, le Plan particulier d’intervention (PPI) du barrage de Vouglans fait apparaître des contradictions entre les cartes présentant les zones immergées et les tableaux de calculs des hauteurs d’onde de submersion et des altitudes immergées ». Selon EDF, « cette incohérence apparente est [dûe à des] différences de modélisation ». Plus étonnant encore, les cartes du PPI, éditées dans le DIRM de la commune de Saint-Vulbas, ne prennent en compte la vague arrivée de l’Ain que jusqu’à la route départementale 20 (RD 20) qui longe la centrale.

Plan particulier d’intervention Bugey« Il s’agit d’une falsification évidente, les inondations contournant la centrale comme le nuage radioactif s’arrêtent aux frontières », s’insurge Elisabeth Brenière. Là encore, EDF se veut rassurant, citant les résultats de leur modélisation : « Le site ne serait pas inondé côté de la RD 20 (…)  Le calcul réalisé au titre de la sûreté nucléaire pour dimensionner les protections du CNPE du Bugey est en cohérence avec l’analyse réalisée lors de l’établissement du zonage PPI de Vouglans ». Pas de quoi convaincre Elisabeth Brenière : « Le village voisin des Gaboureaux situé à une altitude supérieure au site nucléaire serait sous les eaux tandis que l’onde de submersion s’arrêterait sagement le long de la route qui passe devant la centrale. L’altitude de cette route est pourtant de 199 m NGF, soit 2 mètres au-dessus de celle de la plate-forme de la centrale », développe-t-elle. Non satisfait des réponses apportées par EDF, les anti-nucléaires ont décidé de saisir la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) afin de pouvoir consulter ceux relatifs aux deux études différentes faites par EDF, une en tant qu’exploitant de la centrale nucléaire du Bugey et une en tant qu’exploitant du barrage hydroélectrique de Vouglans, « car les réponses d’EDF sont contradictoires en fonction des administrations ».

Mais d’ici là, qu’adviendrait-il si la centrale nucléaire du Bugey était submergée par plusieurs mètres d’eau et de boue et privée d’alimentation électrique ? « En cas d’accident, l’Etat ne prévoit de prendre en charge que les personnes se trouvant dans les zones située à 2 et 10 kilomètres de la centrale du Bugey. Or, cela ne correspond absolument pas à la réalité de la contamination prévisible si l’on prend en compte les zones de contamination de Tchernobyl et de Fukushima », répond Elisabeth Brenière. Autrement dit, la Savoie – situé à seulement 50 km de la centrale nucléaire du Bugey – et les Savoyards ne seraient pas épargnés.

Pierre-Emmanuel Desgranges


Source : http://lavoixdesallobroges.org/environnement/501-la-centrale-du-bugey-menacee-par-une-rupture-de-barrage

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30 avril 2012 – SDN BUGEY pour l’ASN: 3ème visite décennale du réacteur n°3 de la centrale nucléaire du Bugey

Madame , Monsieur,

Veuillez trouver ci-joint un communiqué de presse et le courrier que notre association Sortir du Nucléaire Bugey vient d’adresser à l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) concernant la troisième visite décennale du réacteur n° 3 de la centrale nucléaire du Bugey. Cette 3ème visite décennale devrait être conduite cette année, mais elle n’est en fait programmer qu’en 2013 soit à 11 ans et non à 10 ans. En fait ce réacteur nucléaire pour EDF et l’ASN aura sa 3ème visite décennale non pas à 30 ans comme ce devrait être, mais à 35 ans : où est le sérieux dans la sûreté nucléaire ? EDF préfère faire passer les intérêts financiers avant la sûreté, parce qu’un visite décennale coûte cher et qu’elle vient d’en faire 3 de suite.Nous espérons que vous voudrez bien tenir compte de ces informations dans votre média . Nous nous tenons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Avec toutes nos salutations

Madeleine Chatard Leculier Tél. : 04 78 06 09 49
Joël Guerry Tél. : 04 74 34 06 01

Communiqué de presse ASN 26 avril 2012 (PDF)

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Anniversaire Tchernobyl 2012, les actions régionnales

Comme prévu pour l’anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl le 26 avril 1986, nous avons fait une petite action rond-point vers l’Intermarché d’Ambérieu le 28 avril 2012. Une dizaine de militant(e)s de SDN Bugey et côté presse un correspondant du Progrès, FR3 et Bresse TV.

L’après midi direction Lyon pour rejoindre Rhone Alpes Sans Nucléaire et Greenpeace pour une action commune.

Le soir nous avons aussi tenu un stand à la soirée Rock Agricole de Hauteville (01)

Action également à Chambéry le 26 avril 2012 par le SDN 73

Toutes les photos ci-dessous :

 

Reportages TV Bresse sur notre action rond point


Sortir Du Nucléaire Bugey par bressetv

Reportage TV FR3 :

http://info.francetelevisions.fr/video-info/player_html/index-fr.php?id-video=cafe_HD_1900_lyon_jtregional_280412_456_28042012194307_F3&chaine=&id-categorie=&ids=&timecode=false&sequence=false

Nous apparaissons au bout de dix min, après la partie sur le sport.

Reportage BFM TV :

 


Nucléaire : les écologistes font entendre leurs… par BFMTV

Des centaines d’autres actions ont eu lieu dans toute la France : des chaînes humaines, des actions « porteurs de paroles », des rassemblements, des conférences et projections….Pour les consulter, rendez-vous sur Chernobyl-day.org/actions. Nous comptons sur votre relai durant ces quatre jours de mobilisation antinucléaire !

A lire aussi, l’analyse de Tchernobyl : 26 ans de catastrophe et de désinformation

Chaîne humaine organisé à Chambéry le 26/04 :


26 avril 1986 il y a 26 ans Tchernobyl par tvnetcitoyenne

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