Bien optimiste effectivement la préfète : alors que quasiment la moitié du parc nucléaire est hors-service, difficile d’imaginer qu’en cas de rigueur hivernale s’abattant sur l’Europe, des imports d’électricité seront suffisants pour permettre de subvenir aux carences électriques de la France.
Ou alors, ça veut dire qu’on n’a pas besoin de 58 réacteurs nucléaires en France !
Et qu’entend-on par black-out ? Si la moitié de la France est impactée par une rupture d’alimentation électrique, on ne serait pas loin d’un black-out pour les Français concernés…
Espérons toutefois que Monsieur Climat soit clément sur l’Europe pour cet hiver !
Car quoi qu’en disent les boules de cristal d’Emmanuel Macron, personne n’est en mesure de prévoir la rigueur de l’hiver qui arrive à grands pas, et peut-être à grands froids, tout comme l’été exceptionnellement chaud que nous avons été bien contraints de subir.
Si seulement on avait décidé d’investir les milliards d’euros misés sur un nucléaire particulièrement défaillant, sur les énergies renouvelables et sur une politique axée sur la sobriété énergétique (en particulier sur l’isolation des logements et bâtiments « passoires » thermiques…
Mais nos élus ne semblent pas avoir compris la situation puisqu’Emmanuel Macron, soutenu par de nombreux responsables politiques, en remet une couche avec sa décision d’engager des investissements faramineux sur de nouveaux réacteurs nucléaires EPR.
En plus de multiplier les risques d’accidents nucléaires gravissimes pour la population et sur l’avenir de nos contrées, ils ne seront « efficients » (si l’on peut dire) que dans 35 ans au plus tôt : bien trop tard pour limiter l’impact sur le climat !
Au contraire, ces décisions vont de plus aggraver les conséquences sur le climat car construire de nouveaux monstres de béton et d’acier, et extraire de l’uranium du ventre de la terre, c’est extraire de l’énergie fossile, ce que tout le monde s’accorde à dire qu’il faut absolument abandonner.