Catégorie : Risques pour la santé

Centrale nucléaire du Bugey : « EAU SECOURS » pour la population de l’agglomération lyonnaise…

 

La centrale nucléaire du Bugey est non seulement un gouffre à eau au détriment de la population lyonnaise, mais également une source de pollution thermique, chimique et radioactive qui rend l’eau impropre à la consommation.…

Il est temps qu’EDF, désormais propriétaire à 100% de l’État, prenne ses responsabilités alors que des élus alertent ces instances sur les risques engendrés par la production électrique d’origine nucléaire !

Un communiqué de presse particulièrement argumenté à lire pour comprendre les enjeux dramatiques qui se posent à 2,5 millions d’habitants !

Cliquer le Communiqué pour le lire, le télécharger ou l’imprimer

Ont co-signé ce communiqué :

  • Jean-François COULOMME, député LFI-NUPES de la 4ème circonscription de Savoie
  • La France Insoumise Chambéry
  • Les Amis de la Terre en Savoie
  • Le NPA Isère
  • Alternatives et autogestion Savoie

À transmettre à vos proches et relations, sachant que le problème qui se pose concernant la Centrale du Bugey, se décline sur toutes les autres centrales nucléaires…

 

 Quelques retours dans la presse

Le communiqué a été repris sur le site Nucléaire Infos.

Il est également publié sur le Journal des Insoumis de Chambéry.

Encadré du Progrès reprenant les arguments de SDN Bugey

Le 14 juillet le communiqué a été repris par Cyberacteurs et inséré dans un texte de cyberaction, destinée à la première ministre et aux députés, en soutien à la campagne de récolte de dons lancée par le RSDN sur le thème de l’eau (« Aidez le Réseau Sortir du Nucléaire à défendre l’eau face à l’industrie nucléaire »)
C’est la conclusion du communiqué qui constitue le message à la première ministre et aux députés.

Le Progrès (via la plume de Julia Beaumet) et l’AFP ont repris dans un article (« Fortes chaleurs : la centrale du Bugey pourrait réduire sa production ») un communiqué d’EDF annonçant de possibles réductions de production de la centrale nucléaire du Bugey si la température de l’eau du Rhône continue de monter.
Dans l’article est inséré un encadré extrait du communiqué de SDN Bugey.

Suite à un entretien téléphonique avec une journaliste de France 3, un peu d’espace sur le site de France 3.
C’est court (pour 10 minutes d’interview), mais c’est déjà ça…

Le Parisien a publié le 14 juillet un article : « Vague de chaleur : EDF envisage de baisser la production nucléaire ce week-end », écrit à partir du communiqué d’EDF repris par l’AFP

 

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Article du Dauphiné Libéré sur une enquête publique « bidon »

 

À quoi peut donc servir une enquête publique quand tout est déjà décidé par avance ?

La question n’est pas de savoir comment on va pouvoir « rafistoler » de vieux réacteurs qui ont atteint 40 ans de fonctionnement et qui sont déjà impactés par de très nombreux incidents (*).
Il faut en effet décider de les arrêter définitivement avant que ne survienne un grave accident impactant toute une région, voire même le continent.

(*) Il suffit de lire l’encart de cet article « Une fuite radioactive dans les eaux de la centrale » pour comprendre que, même avec des procédures de fonctionnement « sécurisées », de très graves fuites radioactives (plus de 6 fois les doses maximum « autorisées » ) se produisent et vont contaminer la nappe phréatique, et donc l’eau que nous buvons !

Merci au Dauphiné Libéré d’avoir été présent et à Candice Heck pour son article.

ON NE PEUT QU’AVOIR DE TRÈS GROSSES CRAINTES SUR NOTRE AVENIR !

MALHEUREUSEMENT IL SERA TROP TARD !

 

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Le Progrès confirme la blanchisserie nucléaire d’Unitech

 

À Saint-Vulbas, on ne se contente pas seulement des 5 réacteurs nucléaires et d’ICEDA*… !!!
Voilà que le Parc Industriel de la Plaine de l’Ain (PIPA) récupère au sein d’une nouvelle entreprise « UniTech Services » une blanchisserie industrielle de linge sale issu du nucléaire.

Des pollutions radioactives supplémentaires !
Et de plus, un investissement de 30 millions d’euros que vont payer les citoyens français (sans qu’on leur demande leur avis, comme d’habitude pour tout ce qui touche au nucléaire) au travers du plan France Relance défendu par Emmanuel Macron.

      * ICEDA : Installation de Conditionnement et d’Entreposage de Déchets Activés

Une nouvelle usine qui ne manquera pas de polluer davantage encore radioactivement toute une région !

Cet article fait suite au Communiqué de presse du 8 Mars (voir article précédent), émanant de l’Association Sortir Du Nucléaire Bugey

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La CRIIRAD installe deux détecteurs de radioactivité

Deux balises chargées de détecter et mesurer la radioactivité sur le Grand Lyon

 

Cliquer l’article du Progrès pour le lire

Reportage du journal « Le Progrès » sur une initiative particulièrement intéressante à mettre à l’actif de la
Métropole de Lyon et de la CRIIRAD.

La CRIIRAD – Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité – est née en mai 1986, au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl, à l’initiative d’un groupe de citoyens révoltés par les mensonges officiels et qui souhaitaient connaître la vérité sur la contamination réelle du territoire français.

La CRIIRAD est une association. Elle possède son propre laboratoire d’analyses.
Indépendante de l’Etat, des exploitants du nucléaire et de tout parti politique, la CRIIRAD existe grâce au soutien moral et financier de quelques milliers d’adhérents.

Elle mène ses propres investigations, informe le public et les médias. Si nécessaire, elle interpelle les responsables et les pouvoirs publics, engage des actions en justice et contribue ainsi à faire évoluer la règlementation en vigueur.

Pour vous informer et soutenir la Criirad, c’est ICI

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Où iriez-vous en cas d’accident nucléaire à la centrale du Bugey ?

CONFÉRENCE DE PRESSE

INVITATION

Impact potentiel sur les populations et les sols et
pays affectés par un grave accident de réacteur nucléaire

Cas des réacteurs nucléaire suisses et de ceux du Bugey

Vendredi 14 juin à 10h30
Salle Saône, Maison de l’Environnement,
14 avenue Tony Garnier, Lyon 7ème

Simulation d’un accident majeur à la centrale nucléaire du Bugey

le 21 janvier 2017

Frédéric-Paul Piguet, Docteur en sciences de l’environnement à l’Institut Biosphère (Genève), a coordonné une équipe pluridisciplinaire pour étudier un accident majeur survenu dans une des 4 centrales nucléaires suisses et à la centrale du Bugey dans l’Ain.
Basée sur de nombreuses simulations, cette étude quantifie le nombre de personnes :
– atteintes dans leur santé (cancers, maladies cardio-vasculaires, etc..),
– susceptibles de mourir de maladies radio-induites,
– à évacuer durablement loin de leur domicile et à reloger ailleurs.
Elle détermine aussi en km² les pâturages et terres agricoles rendus incultivables par les
éléments radioactifs.
La méthodologie de cette étude et ses résultats, dont ceux relatifs à la centrale nucléaire du Bugey, vous seront présentés lors de cette conférence de presse. Frédéric-Paul Piguet
et Pierre Eckert, ancien directeur de l’Office Fédéral de Météorologie et de Climatologie (MétéoSuisse), répondront à vos questions.
En complément l’association Sortir Du Nucléaire Bugey présentera l’avis critique qu’elle a donné sur le projet de Plan Particulier d’Intervention de la centrale nucléaire du Bugey.
Coordination Stop Bugey
Adresse postale :
Association Sortir du Nucléaire Bugey, 76 impasse Mozart, 01360 Loyettes
Site internet : www.stop-bugey.org – Mail : contact@stop-bugey.org
Contacts téléphoniques : 04 79 65 96 40 (E. Brenière) ou 06 49 45 57 44 (J. Guerry)

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Centrales nucléaires et leucémies infantiles

Les centrales nucléaires françaises à l’origine de leucémies infantiles aigües : nos enfants nous accusent… déjà !

La revue Journal International du Cancer vient de publier dans son numéro de janvier une étude scientifique établissant une corrélation très claire entre la fréquence des leucémies infantiles aigües et la proximité des centrales nucléaires [1].

Cette étude épidémiologique rigoureuse, menée par une équipe de l’INSERM [2], de l’IRSN [3], ainsi que le Registre National des maladies hématologiques de l’enfant de Villejuif, démontre pour la période 2002-2007 que la fréquence d’apparition de leucémies infantiles (enfants de 0 à 14 ans) augmente de façon importante dans un rayon de 5 km autour des centrales nucléaires françaises – jusqu’à 2,2 fois plus chez les enfants de moins de 5 ans.

Cette étude confirme ainsi celle menée en Allemagne par le Registre des Cancers de Mayence en 2008 [4], qui avait abouti à des conclusions similaires.

Durant des années, le Réseau "Sortir du nucléaire" a vu l’IRSN travailler au démontage de toutes les études épidémiologiques montrant un impact des installations nucléaires sur la santé :
- démontage de l’étude de Jean-François Viel (1995) montrant un excès de leucémies et de cancers infantiles autour de La Hague [5],
- démontage de l’étude faisant la démonstration d’excès de leucémies infantiles autour des centrales allemandes [6].

Le Réseau “Sortir du nucléaire“ tient donc, une fois n’est pas coutume, à féliciter l’IRSN pour sa participation à cette étude épidémiologique.

Même en situation non accidentelle, la preuve est encore apportée que la technologie nucléaire n’appartient plus à un monde civilisé.

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International Journal of Cancer
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Etude en français
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Etude allemande 2007
 
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Commentaire de l’étude par l’IRSN
 

Notes

[1] http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ijc.27425/abstract

[2] Institut national de la santé et de la recherche médicale

[3] Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire

[4] Étude épidémiologique sur les cancers infantiles dans le voisinage des centrales nucléaires, éditée par l’Agence de Protection contre les Radiations et le Registre des Cancers infantiles de Mayence.

[5] http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Communiques_et_dossiers_de_presse/Pages/resultats__etude_du_Groupe_Radioecologie_Nord-Cotentin.aspx

[6] Rapport IRSN sur les leucémies infantiles autour des sites nucléaires Mai 2008


Source: communiqué de presse du SDN du 12/01/2012


http://www.bastamag.net/article835.html

Borloo et Bachelot veulent-ils couvrir la France de matières radioactives ?

Par Ivan du Roy (8 janvier 2010)

Certains sèment la biodiversité, d’autres préfèrent disperser la radioactivité. Les ministères de l’Ecologie, de la Santé et de l’Economie ont ouvert la porte au « recyclage » des déchets radioactifs issus de l’industrie nucléaire dans les biens de grande consommation. Du ciment radioactif pourra ainsi servir demain à bâtir des logements ou des écoles. Au grand dam des associations de consommateurs.

Faudra-t-il bientôt se munir d’un compteur Geiger pour vérifier le taux de radioactivité que dégageront les murs de votre logement, vos équipements contenant du métal ou les matériaux présents sur votre lieu de travail ? Scénario de science-fiction ? Malheureusement non. Depuis 2002, le Code de la santé publique interdisait l’ajout ou l’utilisation de substances radioactives pour la fabrication de biens de consommation et de matériaux de construction. Toute acquisition et cession de sources radioactives étaient sévèrement encadrées. Ce n’est désormais plus le cas. Le 5 mai 2009, quatre ministères – celui de l’Ecologie, de la Santé, de l’Economie et du Logement – ont signé un arrêté interministériel qui permet de déroger à cette interdiction. Le texte est entré en vigueur malgré l’avis défavorable de l’Autorité de sûreté nucléaire.

Cela signifie que demain, si EDF veut se débarrasser de ses gravats faiblement radioactifs générés par le démantèlement de la centrale de Brennilis, en Bretagne (la première centrale nucléaire française à être démantelée), elle aura la possibilité de les céder ou les vendre à une cimenterie. Celle-ci transformera les gravats en matériaux de construction, qui serviront ensuite à bâtir des bureaux, des logements, des écoles ou des hôpitaux… Idem pour Areva. Si la multinationale ne sait que faire de fûts en métaux contaminés suite à un transport d’uranium, elle pourra les livrer à une fonderie qui le recyclera dans des produits de grande consommation : outils, véhicules, machines agricoles ou tuyaux (ce qu’avait déjà tenté de faire Areva en 2004 [1]). Seuls cinq catégories de produits restent exclues de toute dérogation : les aliments, les cosmétiques, les parures (bijoux), les jouets et les matériaux en contact avec les aliments et les eaux (les emballages par exemple).

Radioactivité lâchée dans la nature

Seuls les déchets radioactifs dits de « très faible activité » (TFA) sont concernés. Il n’empêche. Jusqu’à présent, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) entrepose ces déchets dans un centre de stockage situé dans l’Aube (Champagne-Ardenne). Les déchets sont enterrés « à quelques mètres de profondeur dans une roche argileuse », puis le lieu de stockage est ensuite recouvert « d’une couche d’argile compactée pour lui redonner son imperméabilité d’origine ». En cas de recyclage, seuls les acteurs de la filière nucléaire sont habilités à réutiliser du béton ou les gravats contaminés pour leurs installations. Ces précautions disparaissent avec le système de dérogation. Une fois lâchés dans la nature, ces matériaux ne seront plus tracés ni contrôlés.

« Même si ces déchets TFA seront dilués dans d’autres matériaux, cela va augmenter le bruit de fond de la radioactivité. Faible niveau de risque ne signifie pas absence de risque », explique Corinne Castanier, directrice de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad). Contrôler les rayonnements radioactifs coûte très cher. Les entreprises qui recycleront ces matériaux auront donc tendance à ne procéder qu’à des vérifications partielles sur des échantillons de ciment ou de ferraille « dilués ». Ce qui augmentera la possibilité de laisser passer un parpaing ou une tôle trop radioactive.

Multiplicateurs de cancers

Corinne Castanier ne comprend pas pourquoi le gouvernement a pris une décision si lourde de conséquences pour la santé, à l’heure où les pouvoirs publics cherchent, dans le cadre du « plan cancer », à diminuer l’exposition des populations à la radioactivité naturelle (notamment le radon, qui favorise les cancers pulmonaires selon l’Organisation mondiale de la santé). En rendant possible l’ajout de substances radioactives dans des biens et des matériaux destinés au grand public, le système de dérogation risque bien d’augmenter la radioactivité artificielle, et les risques de cancer. « Seuls les industriels y trouvent un intérêt. Au lieu de stocker ces déchets, ce qui coûte cher, ils pourront s’en débarrasser tout en récupérant de l’argent. » Avec le démantèlement progressif des centrales nucléaires vieillissantes, le volume des déchets radioactifs sera multiplié par trois d’ici 2020, selon les prévisions de l’Andra.

Ce retour en arrière est d’autant plus incompréhensible que l’on cherche à réparer les erreurs commises depuis un demi-siècle. Jusqu’en 1986, 50 000 paratonnerres radioactifs [2] ont été disséminés dans toute la France, plus sept millions de détecteurs de fumée contenant de l’américium 241 [3], radioactif pendant 433 ans ! « Nous sommes en train de courir pour retrouver les objets radioactifs disséminés sur tout le territoire et le gouvernement rouvre la porte à des dérogations. Il faut tirer les leçons de ces années-là ! », assène la directrice de la Criirad. L’interdiction, en 2002, d’ajouter ou d’utiliser des substances radioactives dans des matériaux ou des biens de grande consommation avait été obtenue après un long travail de la Criirad et des associations de consommateurs, comme l’UFC Que choisir.

Avant cette réglementation, presque tout était permis. Ainsi Saint-Gobain avait introduit des déchets radioactifs dans la fabrication de sa laine de verre (Isover) multipliant par vingt les rayonnements. Ou la Cogema (devenue Areva) qui avait ajouté de l’uranium appauvri dans la poudre d’émail jaune destinée à la fabrication de bijoux. « Si demain la législation autorise l’addition de substances radioactives, il s’agira de modes de fabrication standard. Ce ne sont plus seulement la laine de verre et les émaux qui seront radioactifs, mais le ciment, le béton, l’acier, les pièces métalliques, le carrelage, les appareils ménagers, les ustensiles quotidiens… On peut légitimement s’inquiéter car le risque est bien réel. Le démantèlement des installations nucléaires va générer 15 millions de tonnes de déchets », s’inquiétait alors l’UFC Que choisir. Tout est désormais à refaire.

Recours juridique et responsabilité politique

La Criirad a d’abord adressé un recours au Conseil d’Etat pour faire annuler l’arrêté sur la base de ses « anomalies juridiques ». En cause : les modalités d’information des consommateurs. Celles-ci restent à la discrétion des industriels qui se garderont bien de mettre le logo spécifique aux matériaux radioactifs sur les emballages ! On ne peut faire plus laxiste. Or, c’est aux ministères concernés de définir ces modalités d’information. Ensuite, une telle décision concernant le Code de la santé publique ne peut être prise que par décret, signé directement par les ministres. Mais seuls les chefs de service des administrations concernées ont apposé leur signature au bas de l’arrêté.

L’association a adressé à Jean-Louis Borloo, Roselyne Bachelot et Christine Lagarde une lettre ouverte le 6 novembre 2009 pour les alerter « sur le contenu et les conséquences d’un texte, pris en leur nom » et pour qu’ils l’annulent. Plus de 7 000 cartes pétitions ont également été envoyées par des citoyens. Après deux mois de silence gouvernemental, Corinne Castanier sera reçue le 11 janvier au ministère de l’Ecologie. « Ils ne pourront pas dire qu’ils ne sont pas au courant ». Si rien ne bouge, la campagne pour l’annulation de l’arrêté se durcira, avec l’entrée en lice des associations de consommateurs.

Ivan du Roy


L’arrêté interministériel :

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L’avis de l’Autorité de sûreté nucléaire :

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Notes

[1] Le Tribunal administratif de Lyon avait à l’époque annulé l’autorisation délivrée par le Préfet de la Loire pour un tel projet. L’entreprise Socatri (Areva) et une fonderie (Feursmetal) envisageaient de procéder à la fusion de 550 tonnes de ferraille contaminée provenant du site du Tricastin pour fabriquer des pièces en acier moulé destinées au domaine public.

[2] Ces paratonnerres sont équipés de sources de radium 226 (période radioactive de 1 600 ans) ou, plus rarement, d’américium 241 (période radioactive de 433 ans). Dans les deux cas, il s’agit de radionucléides émetteurs alpha de très forte radiotoxicité et l’activité des sources est élevée (de plusieurs millions à près d’un milliard de becquerels). L’Andra n’en a récupéré qu’un quart.

[3] Les professionnels estiment que 35% seulement de ces appareils sont sous contrats de maintenance. Pour les autres – environ 4,5 millions – la récupération sera beaucoup plus difficile, d’autant plus qu’aucune garantie financière n’a été mise en place. Sur la base d’une période de 433 ans et partant d’une activité de 30 000 Bq, il faudra attendre environ 2 000 ans pour que l’activité soit réduite à 1 000 Bq ; environ 5 000 ans pour atteindre 10 Bq et plus de 6 000 ans pour une activité résiduelle d’1 Bq. L’Union européenne recommande une norme de 200 bq/m3 dans les maisons neuves.


MOBILISATION CONTRE l’AJOUT de SUBSTANCES RADIOACTIVES
dans les BIENS DE CONSOMMATION et les MATERIAUX DE CONSTRUCTION.
(CRIIRAD)

http://www.criirad.org/mobilisation/5mai2009.html#1

 

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