SDN Bugey a mené une action lundi 19 Octobre dès 8 h devant le Technopôle Alimentec, à l’attention des élus du département de l’Ain, pour leur signifier que :
« Non, décidément, faire le vœu d’avoir deux nouveaux réacteurs EPR au Bugey n’est pas du tout une bonne idée » !
Les banderoles résument en quelques slogans la motivation de cette action
Le but de l’opération consistait à croiser le maximum d’élus, lors de leur venue à une réunion de travail, et éventuellement de « discuter » avec eux.
Concrètement, concernant leur vœu d’accueillir 2 nouveaux réacteurs EPR sur le site du Bugey :
- Beaucoup d’élus n’ont pas souhaité s’exprimer sur leur choix de décembre dernier
- D’autres nous ont même un peu (beaucoup !?..) snobés,
- Mais quelques-uns ont joué le jeu de l’échange, notamment devant le journaliste présent (voir son article en fin d’article).
- On n’a pas non plus échappé au sempiternel « vous voulez revenir au charbon comme les allemands » (une élue du pays de Gex).
L’autre idée était d’avoir un relai médiatique et … quand même, de bien mettre les élus du Conseil Départemental en face de leurs responsabilités !
Un point positif : Un élu a assuré ne pas avoir pris part au vote (il était intervenu de manière très remarquée contre ce vœu, ce qui avait valu un bel échange avec quelques partisans du nucléaire).
Nous avons eu également -et surtout- connaissance, via la vice-présidente du conseil départemental elle-même, de différents éléments dont celui d’une injonction de l’État qui visiblement « aurait demandé aux élus locaux » de se positionner au plus vite. Ce qui d’après, la vice-présidente, pourrait expliquer leur « empressement certain » à formuler ce vœu, avec si peu de concertation » (sic)…
(Si les conditions ne leur avaient pas convenu, ils auraient tout aussi bien pu ne pas prendre part au vote dans de telles conditions… ! )
À la suite de cette intervention, vu qu’il nous restait un peu de temps et d’énergie, la matinée s’est terminée sur le Rond-point juste à côté, avec des banderoles toutes neuves ! histoire d’être vus par quelques centaines d’automobilistes, sur ce carrefour fréquenté.
Pour lire l’article du Progrès, c’est ICI