Suite aux annonces d’Emmanuel Macron pour relancer à tout-va la France dans le cycle infernal de construction de nouveaux réacteurs nucléaires, les militants de SDN Bugey font connaître leur opposition et leur colère face à une telle décision.
Au-delà de tous les problèmes de pollution et de dangerosité de cette filière nucléaire, les militants souhaitent dénoncer les arguments totalement fallacieux avancés par EDF, et repris sans état d’âme par le chef de l’état, pour faire passer cette énergie dans la taxonomie verte au niveau européen.
Décision du Président de la République, dans sa tour d’ivoire, sans qu’aucune instance démocratique n’ait eu voix au chapitre.
La presse locale, avec le journal « Le Progrès », était présente pour relayer l’événement aux habitants de la région dans ses colonnes.
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Après les révélations des fissures détectées sur les réacteurs de Civaux, Chooz et Penly, se pose la question de savoir si les réacteurs du Bugey, de même génération, ne pourraient pas être eux-mêmes atteints de ce même mal…
Voici le communiqué de presse que l’association Sortir Du Nucléaire Bugey a envoyé le 8 Février 2022 aux médias à propos de fissurations des tuyauteries du circuit d’injection de sécurité (RIS) de nouveaux réacteurs dont celui de Bugey 4.
Cette affaire nous amène à nous questionner sur le sérieux des visites décennales. Celle de Bugey 4 s’était terminée le 24 juin 2021.
Ce problème, qui semble nouveau, ne l’est pas tant que ça, puisqu’en 1983, le réacteur Bugey 3 avait été concerné et réparé.
Compte tenu de l’importance du sujet ainsi révélé par le communiqué de presse de SDN Bugey, la presse locale au travers de ses titres « La Voix de l’Ain » et le « Journal Bugey / Côtière » n’ont pas manqué de réagir :
Lien Permanent pour cet article : https://www.stop-bugey.org/industrie-nucleaire/y-aurait-il-des-fissures-dans-les-reacteurs-du-bugey/
À l’occasion de la venue de Valérie Pécresse à Oyonnax vendredi 28 janvier (invitée par Damien Abad), SDN Bugey a organisé une action symbolique et visuelle devant Valexpo, pour redire qu’il était urgent de sortir du nucléaire.
Durant une heure et demie, une dizaine de militants ont arboré des banderoles sur lesquelles les visiteurs et les élus présents pouvaient lire :
ARRÊT IMMÉDIAT DES VIEUX RÉACTEURS et NON AUX NOUVEAUX RÉACTEURS EPR
Les militants de SDN Bugey lors de leur action à Oyonnax pour accueillir Valérie Pécresse
Le Journal « Le Progrès » annonçait la manifestation
À cette occasion, SDN Bugey rappelle que malgré les dizaines de millions d’euros engagés avec le grand carénage pour tenter de poursuivre l’activité de l’installation jusqu’à 50 ans, la centrale du Bugey cumule incidents et pannes diverses, mettant ainsi de plus en plus en péril, la sécurité des travailleurs et des habitants de toute la région Auvergne Rhône-Alpes.
La voie du nucléaire choisie par le gouvernement actuel, ainsi que par Valérie Pécresse (qui, comme Damien Abad, semble vanter les mérites et les avantages de l’atome comme LA solution énergétique pour notre pays) nous engage dans une impasse totale à la fois financière, sanitaire et environnementale.
Pendant ce temps, nos amis européens font d’autres choix énergétiques, et prennent une avance considérable dans les énergies renouvelables.
Nous restons à la traîne et nos choix dans ce domaine, relèvent du siècle passé. Il est temps de réagir, sans oublier le fait que les déchets radioactifs continuent à s’accumuler, sans que l’on sache véritablement quoi en faire…
De plus, SDN Bugey réaffirme qu’il est aberrant et irresponsable de construire deux nouveaux réacteurs EPR au Bugey, sachant que le chantier de Flamanville est un véritable fiasco (plus de 12 ans de retard, un budget initial passant de 3 milliards à plus de 20 milliards, des défauts majeurs de conception, des problèmes de soudure et un avis de l’ASN très réservé quant au futur fonctionnement « dit normal » de cette installation gigantesque… ).
Par ailleurs, les élus du département de l’Ain et ceux du conseil communautaire de la plaine de l’Ain ont appelé de leurs vœux à plusieurs reprises ce projet, pour mettre en avant la candidature du site du Bugey par rapport à celle du Triscastin également en lice.
Ces vœux, à nos yeux, sont contraires à toutes formes de démocratie car ces élus locaux n’ont pas été « choisis » pour engager l’avenir de la région AURA pour les 60 ans à venir.
Le journal « Le Progrès » ne manque pas d’ouvrir ses colonnes
à l’Association Sortir du nucléaire Bugey
Pour lire l’article, c’est ICI
Suite aux annonces du Président Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée du 9 Novembre 2021 en partie consacrée à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, Pascal Ducros, journaliste correspondant du Progrès, interview Jean-Pierre Collet, membre de l’Association Sortir du nucléaire Bugey.
En effet, compte tenu de sa teneur, le discours ne manque pas de susciter bien des réactions quant à l’avenir énergétique de la France, et plus particulièrement à l’avenir du site de la centrale nucléaire du Bugey qui semble bien être destinée à accueillir deux de ces « nouveaux » réacteurs EPR !
Lien Permanent pour cet article : https://www.stop-bugey.org/france-nucleaire/sdn-bugey-reagit-aux-annonces-demmanuel-macron/
L’accident a été tenu secret pendant plus de 15 mois. Et c’est en France que cela se passe et non dans une dictature affichée. Au détour d’une banale comparution devant le tribunal correctionnel de Marseille d’un chauffeur caporal-chef de 28 ans auquel l’armée réclame 50 millions d’euros (!), on apprend qu’un semi-remorque qui convoyait par la route des munitions stratégiques nucléaires vers la base aérienne 125 d’Istres a eu un accident le 9 juin 2010. Le véhicule a quitté la route et fait trois blessés dont un très grièvement. Heureusement ce jour-là ce camion très spécial ne transportait pas d’ogives nucléaires… mais qu’en aurait-il été si des missiles avaient été présents. Force est d’envisager ce pire.
Et vous, où êtes-vous sur la carte du risque nucléaire ?
Greenpeace a mis en ligne un outil interactif permettant à tous les Français de savoir s’ils seraient touchés par un accident nucléaire.
Seriez-vous en danger si un incident nucléaire survenait en France ? Une application de Greenpeace vous permet de savoir quelle est la centrale la plus proche de chez vous et de visualiser l’étendue de la contamination en cas d’accident. Les données montrent la différence entre la zone de sécurité prévue par les autorités françaises (PPI, plans particuliers d’intervention) et la réalité des accidents de Tchernobyl et Fukushima. « A 2 km autour de l’installation en détresse, vous serez évacués… A 10 km, vous serez confinés… Et pourtant, il s’est avéré que la zone concernée par un accident nucléaire s’étend de 100 à 300 km », précise l’ONG.
Sur la carte, aucune zone métropolitaine n’est épargnée par les possibles retombées radioactives. La Corse y échappe. Alors entrez vos coordonnées et vérifiez tout de suite ici.
MANIFESTATION ANTINUCLÉAIRE DU 3 OCTOBRE 2021 – ST-VULBAS (01)
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