L’association Cyberacteurs a mis en ligne le 23 janvier une pétition pour un référendum sur le nucléaire militaro-civil.
Elle a diffusé l’information à ses abonnés le 26 janvier.
À ce jour, mardi 8 Février, plus de 1 500 personnes l’ont déjà signée.
Si vous souhaitez la signer et la faire connaître, vous avez jusqu’au 28 février 2023 pour le faire.
À l’issue de la pétition, la liste des signataires sera envoyée aux président-e-s des groupes parlementaires de l’Assemblée Nationale et du Sénat.
L’origine de cette pétition est une tribune, cosignée par 25 personnes et 2 associations, adressée aux 113 député-e-s qui avaient signé un lettre de saisine de la Commission Nationale du Débat Public pour qu’elle organise un débat public «relatif à la place du nucléaire dans le système énergétique de demain».
Elle a été envoyée également à un ensemble de medias nationaux susceptibles de la publier.
Pour la signer, la faire connaître et augmenter le nombre de signataires de la pétition,
vous pouvez diffuser le lien ci-dessous à vos contacts :
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/pourunryifyirendumsurlenuclyiairemi-5894.html
Texte de la pétition
Un vrai débat public, suivi d’un référendum sur le nucléaire militaro-civil, est indispensable
La guerre actuelle en Ukraine, montre bien que toute installation nucléaire est à la fois un but de guerre, une arme de destruction massive à disposition des ennemis de l’humanité et une catastrophe majeure en puissance dont les effets, à court, moyen et très long terme, échapperont à tout contrôle.
Il n’est pas acceptable d’être soumis à de telles menaces, construites par une industrie de guerre.
Lorsque cette industrie fixe le calendrier, le contenu et les limites des débats publics qui la concernent, ils se soldent par des décisions technocratiques, antidémocratiques et antiéconomiques. C’est un « pognon (public) de dingue » qu’il faudra pour la construction de nouveaux réacteurs, de nouvelles installations en amont (routes et voies d’accès, carrières et mines, traitement du minerai d’uranium, enrichissement et fabrication de « combustible ») et en aval (lignes à très haute tension, stockage des déchets radioactifs, etc.), mais aussi pour la prolongation décennale des réacteurs nucléaires existants et l’augmentation des budgets dédiés aux armes atomiques, ces autres relances du nucléaire qui ne disent pas leur nom.
Cet argent n’ira pas là où il est pourtant indispensable : la protection des écosystèmes, la santé, l’éducation, la justice, la sécurité civile, la diplomatie de paix, etc.
Un véritable débat public sur le nucléaire ne peut pas être limité à la place du nucléaire dans le système énergétique de demain. En ce sens, le rejet par la Commission Nationale du Débat Public de la saisine de 113 députés et députées peut être l’occasion d’ouvrir la discussion sur les questions qui devraient être abordées dans un vrai débat public. Et la conclusion logique de celui-ci est un référendum, seul outil démocratique permettant à l’ensemble des citoyennes et citoyens de se prononcer pour ou contre le soutien de l’Etat français à l’industrie nucléaire militaro-civile.
Nota :
Cyberacteurs est une association militante au service des citoyens…
Pour en savoir plus, c’est ICI.