Deux militants de Greenpeace jugés à Bourg-en-Bresse (Ain) : le procès est renvoyé au 06 février
L’action commando de Greenpeace menée à la centrale nucléaire du Bugey devait être jugée le 17 octobre devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse. Deux militants étaient appelés à comparaître dans l’après-midi…
Le tribunal correctionnel a renvoyé au 06 février 2013 le procès des deux hommes. Le renvoi a été prononcé à la demande du parquet au début de l’audience. Le substitut du procureur a réclamé du temps pour examiner une requête déposée la veille par Me Alexandre Faro, l’avocat de la défense.
Celui-ci a déposé une requête en nullité contre un arrêté pris en décembre 2002 par les ministères de la Défense et des Transports qui interdisait le survol des centrales nucléaires, dont celle du Bugey, dans l’Ain.
L’action commando de Greenpeace au Bugey s’était déroulée le 02 mai 2012, entre les deux tours de l’élection présidentielle. Objectif pour les militants : démontrer les failles de la sécurité de la centrale nucléaire de l’Ain.
Le premier militant de nationalité allemande, âgé d’une trentaine d’années, doit comparaître pour « survol volontaire par le pilote d’un aéronef d’une zone interdite ». Un délit passible d’un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Le second militant est poursuivi pour « complicité ». Ils encourent un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
Filmée par un drone télécommandé par des militants, l’opération avait débuté lorsque le militant allemand avait survolé puis atterri sur le site de la centrale, à bord d’un parapente à moteur. Il avait réussi à lancer un fumigène sur le toit d’un réacteur, avant d’être arrêté dès son atterrissage par des gendarmes et placé en garde à vue. Alors que les accès de la centrale étaient bouclés, conformément aux procédures en cas d’intrusion, un autre militant s’était présenté à l’accueil pour « prévenir la sécurité » et « éviter des violences », d’après Greenpeace. Il avait été arrêté également et placé en garde à vue.
Le collectif STOP BUGEY est venue soutenir le militant de Greenpeace aujourd’hui devant le tribunal de Bourg
Le nucléaire sur n’existe pas !
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